Le video-learning en 3 questions (avec les réponses) !

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Sommaire

Avec l’essor considérable du digital learning, intéressons-nous aujourd’hui à un de ses sous-genres qu’est le video-learning. La vidéo est le support le plus apprécié du marché par les entreprises comme par les internautes pour de nombreux aspects. Car les supports vidéo, outre leur vocation pédagogique et leur format moderne, plaisent. Nous constatons d’ailleurs une hausse fulgurante du temps de visionnage des vidéos ces dernières années. Cela représente désormais plus de 1/3 des activités en ligne. En plus de parfaitement correspondre aux demandes du marché dans un contexte de crise sanitaire à rallonge, le video-learning peut s’ancrer dans une stratégie isolée d’apprentissage digitale ou de blended learning, apprentissage hybride entre distanciel et présentiel. D’après une enquête de l’ISTF, Institut des métiers du digital learning, la demande de digitalisation à 100 % des offres pédagogiques a doublé au cours de l’année 2021. Cette même enquête met en exergue les volontés principales d’un passage à la digitalisation du learning pour :
  • Améliorer l’efficacité pédagogique des formations à 31 % ;
  • Et pour notamment être plus réactif face aux enjeux business dans 29 % des cas.
Quelles que soient la plateforme et la mission (sociale, divertissante, ou informative) ; la vidéo est prisée par les marques et les entreprises. D’après Google, 86 % des internautes consomment de la vidéo pour apprendre et obtenir une information. Google affirme même que l’implémentation de vidéo offre aussi un meilleur référencement. Plus complètes, plus agréable pour assimiler une information : la vidéo, c’est le confort et l’efficacité. Alors, c’est évidemment dans le monde du video-learning qu’il faut en tirer parti.

Pourquoi le vidéo-learning plaît-il le plus ?

La vidéo peut parfaitement s’intégrer dans une stratégie de learning. Citons TopCoach qui propose à vos équipes terrain des modules de formation intégrants vidéo synthétique d’un produit ou d’un service, une fiche produit complète qui va vous livrer leurs moindres détails et toutes leurs spécificités techniques, puis un quiz de consolidation des connaissances pour une formation complète, éducative et ludique. Alors, si la vidéo représente aussi un support considéré comme divertissant par nature. Il s’inscrit plus facilement dans une stratégie de e-learning vidéo, car il fait appel à notre sens le plus actif : la vue. Dès lors, le message passe plus vite et plus clairement, car il est appuyé d’éléments visuels mettant en scène l’information. En raison de tous les aspects mentionnés précédemment, il favorise l’engagement et la mémorisation du contenu véhiculé. L’émotion y est également meilleure pour donner vie à son contenu. Alors, le storytelling y est donc plus impactant. De même que l’immersion au cœur d’un sujet.  La vidéo plaît autant parce que les techniques de tournage se sont améliorées tout en se démocratisant. Alors, c’est possible de mieux filmer et plus rapidement pour une réactivité optimale face à votre marché.

Quelles formes le vidéo-learning peut-il prendre ?

Le video-learning se décline et compte lui-même des sous-genres. On peut apprendre en écoutant des experts développer sur un concept, un thème, une technologie ou un produit, cela relèverait de l’interview. L’interview a un sens caché dans la mesure où il n’est pas en soi du video-learning, mais au final, l’expert dévoile et nous éclaire sur des points essentiels à la compréhension d’un produit ou d’un service. Avez-vous déjà entendu parler des fameux unboxing? Réalisez-les et cela aurait moins de sens, ou faites-les filmer par des ambassadeurs de marque ou des influenceurs, cela en aurait plus. Si ce product review n’est pas à proprement parlé du video-learning non plus, on peut en apprendre énormément sur un produit/service au travers l’avis critique d’une personne influente sur un réseau donné. Rythmé par la sincérité de son opinion, on découvre quelque chose de manière complète et surtout très factuelle. Terminons les quelques formats abordés ici par le live stream. En termes de réactivité et de spontanéité, il est difficile de faire mieux. Même si une forme de live stream qu’est le webinar peut se consulter (fort heureusement  !) après la fin de la réunion, la sensation d’interaction est forte et bel et bien réelle. Le live stream a une certaine confiance grâce à l’apprentissage en direct. Conférences, talks, échanges… tous sauront vous spécialiser sur le sujet du jour. 

La durée est un facteur essentiel selon votre cible

Autre point essentiel au bon développement de votre support de video-learning : sa durée. Si par exemple, les Facebook Lives sont limités à 12 heures de diffusion, c’est une limite qui sera exploitée par les artistes ou les gamers. Dites-vous simplement que vous n’avez jamais assisté à un cours de cette durée. Ce n’est pas parce que nous sommes en ligne que cette règle devrait être abrogée. Pour convertir un lead qualifié plus efficacement, il faut lui apporter de nouveaux éléments d’informations. Il vient chercher à compléter et enrichir sa connaissance de votre marque, de votre produit ou service. Pour le video-learning, de manière générale, nous parlons à une cible déjà convaincue et engagée. Alors le temps de captation de l’attention est plus long. Attention tout de même, une étude réalisée par des professeurs du département du Laboratoire d’Informatique et d’Intelligence Artificielle du MIT et de l’université de Rochester a démontré que la durée optimale d’un module de production vidéo en MOOC avec un présentateur, ce qu’ils appellent une talking head, était de 6 minutes. On pensera aux susnommés product review ou interview. A l’inverse, si on s’adresse à un prospect, nous avons identifié ses besoins. Alors, un format sensiblement plus long correspond à sa recherche plus approfondie.

Que mettre dans son module de video-learning ?

S’il n’y a pas de règles universelles, comme souvent. Pour livrer une vidéo pédagogique efficace, il y a bien des paramètres à prendre en compte de manière globale selon votre appareil, votre thème, votre audience et le message à véhiculer clairement. Mais c’est la manière de délivrer cette information qui va aussi beaucoup plaire.
  • Pour faire visualiser des datas lourdes :
Notons le très apprécié motion design. Ces animations 3D donnent corps à des concepts. Ces derniers sont ainsi vulgarisés et matérialisés pour ouvrir un nouveau spectre d’informations jugées trop techniques en temps normal. On compte aussi l’illustration qui respecte le même schéma que le motion design. Ces deux méthodes vont également permettre de créer un univers propre avec des personnages récurrents qui interviennent dans le monde de la marque au profit d’apprenants qui retrouvent les marqueurs de leur univers d’apprentissage.
  • Pour une pédagogie complète et rapide :
Autre concept très efficace, un peu à la manière du motion design, c’est le style Khan. Il s’agit en soi d’illustrer des concepts à l’aide de dessins sur un board. La captation de l’audience y est meilleure, avec un apprentissage progressif. Par exemple, sur des slides que vous n’avez d’autres choix que d’afficher, implémentez-y un stylo qui passe dessus pour annoter des informations complémentaires. En plus, d’enrichir le propos, vous allez donner une dimension humaine et vivante à votre contenu.
  • Pour faire vivre votre produit/service entre de bonnes mains :
Il y a également l’acting en soi qui est un moyen de mettre un visage sur une idée. Le sponsorship en est un bon exemple. Au-delà d’un acteur face caméra, c’est quelqu’un d’impliqué dans le produit ou le service qui délivre une information claire et précise. Faites vivre votre marque avec ceux qui la font permet de rassurer son apprenant et légitimer son contenu de video-learning. Le video-learning vous ouvre aussi le monde scripté. Loin de la scripted-reality, cette réalité-là est la vôtre, alors il suffit de bien la ficeler pour développer un storytelling intéressant.
  • Donnez encore plus de dimension à votre vidéo :
Le video-learning, c’est bien sûr le meilleur de tous les mondes. Si l’aspect visuel précédemment cité apporte une solution confortable avec des éléments concrets et faciles à déceler. C’est aussi la possibilité d’y intégrer du texte. Pour que votre vidéo soit notamment vue sans son grâce à des sous-titres, ouvrant alors votre audience potentielle. Peuvent aussi y être intégrés des blocs textuels connexes, des titrailles, des informations clés à mettre en avant pour que votre module de video-learning apporte une multitude d’informations à forte valeur ajoutée. On n’oublie pas l’autre sens qu’est l’ouïe. Installez une ambiance sonore à votre image : qu’elle soit réconfortante, thématique, simplement accessoire ou synchrone avec le contenu d’apprentissage vidéo. La dimension sonore aide à capter l’audience.